Démolition de Saint-Joseph, le 29 mai 2015

Pendant que les pelleteuses font le ménage, je vais faire un tour dans les salles de classes du bâtiment principal qui ne sera bientôt plus là.

Le tableau de la classe de gauche est encore là.

La forme de ce mur rose m'intrigue. Cet étage n'est pas entièrement accessible, on aperçoit une banderole de chantier rouge et blanche au milieu et il n'y a pas de garde-corps le long des murs derrière elle.

"Ne pas rater une seule marche, ne pas en rater une seule..." Honnêtement, j'ai pris l'autre escalier. :)

Tant de poésie sur un seul mur...

Toute cette "gratteuse"... Ça me donne des démangeaisons rien qu'à la regarder !

Je navigue d'un étage à l'autre, monter et descendre les escaliers me rapelle ma motivation d'ado quand il fallait aller en classe !

Derrière ces portes, plus rien.

Le logo de St-Jo est encore affiché avec le numéro de salle "A306 3A".

Vu de cet angle, on aurait presque l'illusion que St-Jo rouvrira après travaux...

...mais non, ce n'est qu'une ilusion.

Pendant ce temps, les ouvriers ne chôment pas...

...le grand ménage continue.

"And she's buying a stairway to heaven..."

Démolition de Saint-Joseph, le 28 mai 2015 (2/2)

Je monte dans l'internat, je tâcherai d'ignorer le vertige.

Cet endroit autrefois plein de vie...

...est maintenant mort...

...c'est glauque.

Je reconnais l'endroit que j'ai connu, je dois continuer pour ne pas me perdre dans mes pensées.

Je monte encore et encore dans les étages...

...pour finir sur la terrasse...

...d'où la vue est imprenable !

Il y a beaucoup de vent mais quel spectacle !

La vue n'aurait pas été la même si la météo n'avait pas été au beau fixe.

Cette magnifique vue me restera sans doute comme le meilleur souvenir de St-Jo ! :)

Démolition de Saint-Joseph, le 28 mai 2015 (1/2)

Dans le bâtiment principal de St-Jo.

La cantine vient d'être démolie, ils sont en train de concasser le béton et de ramasser les déchets tous aussi pourris et irrécupérables les uns que les autres. L'odeur qui s'en dégage est écoeurante.

Je retourne dans le bâtiment, à l'étage cette fois-ci. Les salles de classe sont méconnaissables.

La vue est chouette de là-haut ! :)

La sensation de vertige m'opresse, je redescend.

Cette pièce va bientôt être désamiantée.

Avec le soleil à certaines heures, les reflets des vitraux sont magnifiques. Tout cela va bientôt être démoli, quel gâchis !

L'escalier de l'entrée principale de St-Jo.

C'est une vraie poubelle!

J'ai eu droit à une visite d'un site de désamiantage, youpi !

La douche est obligatoire pour les désamianteurs, il n'y a pas beaucoup de place.

Ils viennent de terminer cette pièce, les dalles du sol ont été enlevées, tout est propre.

Ils ont énormément de matériel, les déplacements d'une pièce à l'autre leur prend énormément de temps.

Back in time, épisode 1

St-Jo à connu une trop longue et injuste agonie : la fermeture, l'abandon, la destruction, rien ne lui aura été épargné. J'y suis retournée plusieurs fois entre sa fermeture et la démolition et ce fut le même silence à chaque fois. Les photos ci-dessus ont été prises depuis la cour principale de St-Jo et j'ai longuement hésité entre stupéfaction et dégoût en voyant un tel spectacle.

Photos prises le 28 février 2014.

Démolition de Saint-Joseph, le 26 mai 2015 (2/2)

De l'autre côté du site, le béton est également broyé. Dans le bâtiment en arrière-plan, on distingue des ouvriers en train d'en retirer les garde-corps en vue d'une prochaine démolition. Il faudra gratter le polystyrène sur les murs avant de tout faire tomber.

Un aimant est bien utile pour mettre la ferraille de côté.

Les escaliers sont condamnés, les étages ne sont désormais plus accessibles.

Pour être sur que personne ne montera dedans, cet escalier sera détruit. Les boiseries visibles à mi étage vont être arrachées à la pioche.

Les boiseries ayant servies de rampes d'escaliers sont elles aussi arrachées.

Tout pour faire place nette.

Démolition de Saint-Joseph, le 26 mai 2015 (1/2)

Il ne reste quasiment plus rien de la cantine de St-Jo...

...juste quelques murs et des gravats.

Je fais le tour, une machine est en train de concasser le béton qui est broyé pour en retirer le métal. Tout sera recyclé par la suite.

Le terrain de sport est à peine reconnaissable, on en devine encore là forme et une partie de la piste de course est encore là.

Combien d'élèves ont emprunté ce chemin du retour en classe après avoir transpiré ?